Désormais, la procédure d’information et de consultation du comité d’entreprise est encadrée dans des délais maximum, fixés par accord, à défaut par l’article R. 2323-1-1 du Code du travail. Le point de départ de ce délai et ses modalités de décompte sont fondamentales, puisqu’à son expiration le comité d’entreprise est réputé avoir rendu un avis négatif, l’employeur pouvant alors mettre en œuvre le projet objet de la consultation.
L’arrêt rendu par la Cour d’appel de Basse-Terre apporte trois précisions intéressantes concernant la computation de ce délai, permettant de sécuriser encore d’avantage la procédure d’information et de consultation :
Le comité d’entreprise doit donc agir très vite, au risque de se voir opposer un avis implicite négatif.