Il était déjà acquis que l’employeur doit être en mesure de fournir aux syndicats participant à la négociation du protocole d’accord préélectoral les éléments nécessaires au contrôle de l’effectif de l’entreprise et de la régularité des listes électorales.
La Cour de cassation franchit un pas supplémentaire et reconnaît aux syndicats, sur le fondement du principe de loyauté des négociations, le droit de consulter le registre unique du personnel et la déclaration annuelle des données sociales (DADS), s’ils en formulent la demande.
L’employeur dispose alors d’une option :