La Cour de cassation juge que les règles de parité hommes-femmes sur les listes de candidats aux élections professionnelles assurent un équilibre, une conciliation entre les deux principes d’égale importance de liberté syndicale et de non-discrimination.
La loi n°2015-994 du 17 août 2015 dite « Loi Rebsamen » a prévu dans le cadre des élections professionnelles organisée à compter du 1er janvier 2017 :
La Cour de cassation énonce que le principe de la liberté syndicale n’est pas absolu en ce qu’il doit, notamment, se concilier si nécessaire avec d’autres droits fondamentaux d’égale importance, tels que le principe de non-discrimination entre les hommes et les femmes.
La chambre sociale décide ensuite que le législateur a opéré une conciliation proportionnée entre ces deux principes et n’a donc pas porté une atteinte disproportionnée au principe de la liberté syndicale :